Alors que le monde fait face au Covid-19, une chose est désormais mise en évidence : la disparité de genre dans les différents secteurs. Plusieurs études ont révélé une augmentation des cas de violence basée sur le genre (VBG) en raison du confinement des victimes avec leurs agresseurs et ce, sans assistance adéquate.

En outre, malgré l’appel urgent des organisations de la société civile (OSC) à veiller à ce que les droits des femmes et des filles ne soient pas compromis, il y a très peu de preuves dans le continent pour montrer que les gouvernements africains continuent de donner la priorité aux droits des filles et des femmes dans le cadre de la riposte à la pandémie de COVID-19.

C’est dans ce contexte que la voix des jeunes féministes africaines doit être un élément crucial de la conversation. En particulier, celles qui sont touchées par la fracture numérique. La plupart des jeunes femmes africaines rurales et marginalisées n’ont pas de connexion internet et sont donc privées du pouvoir de la révolution numérique.

Ce partenariat vise à mettre en lumière les luttes, le plaidoyer et les acquis des jeunes femmes africaines face à la pandémie mondiale du COVID-19 et à amplifier leurs voix et leurs actions, ainsi qu’à commander une étude pour examiner l’impact de COVID-19 sur les jeunes en Afrique.

Lancé à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le blog des jeunes féministes (Sauti) présentera des témoignages inédits et  sous-représentées de jeunes femmes à travers l’Afrique et la Diaspora, mettant en valeur leurs innovations et leur impact dans la communauté dans la lutte contre le COVID-19.

Ces dernières semaines, les jeunes femmes du continent ont été invitées à s’exprimer par des textes, par des moyens visuels ou audio/vidéo (court documentaire) ou par tout autre moyen créatif et expression artistique, afin de mettre en évidence l’impact des jeunes femmes et des actions menées par des femmes pour faire face au COVID-19, ainsi que de présenter les difficultés et les défis quotidiens auxquels les jeunes femmes sont confrontées dans le cadre de l’évolution de la situation de la pandémie COVID-19.

Avec le soutien du réseau de la société civile, le genre: mon agenda (GIMAC), le FAWE examine actuellement les contributions reçues et compile les 25 meilleures contributions dans une publication numérique pour documenter les expériences des jeunes femmes en Afrique dans le cadre de la riposte continentale au COVID-19.