Les Autres Interventions

Nous avons des interventions qui sont mises en œuvre sur la base de clubs pour les filles et les femmes, qui offrent une seconde chance aux mères adolescentes et qui facilitent des cours de rattrapage pour les filles. Des programmes de Formations Techniques et d’Enseignements Professionnels (FTEP), d’éducation non formelle et de lutte contre le VIH/SIDA sont également mis en œuvre par le FAWE.

Clubs de Filles

Le FAWE soutient le mentorat et l’orientation pour les filles à travers les clubs de filles. Ces clubs scolaires offrent un forum interactif aux filles leur permettant ainsi de renforcer leur confiance, de partager des informations sur des sujets tels que le VIH/SIDA et de recevoir un soutien académique.

Les activités au sein de ces clubs comprennent le développement des compétences de la vie courante, des sessions sur la santé reproductive des adolescents, des activités d’autonomisation, des orientations et des conseils, et du théâtre.

Programme VIH/SIDA

Le VIH/SIDA a un impact négatif sur l’inscription et la participation des filles à l’école. Plus de filles que de garçons sont touchées par l’épidémie étant donné le nombre élevé d’agressions sexuelles et de mariages précoces. De plus, lorsque les parents sont infectés ou meurent du VIH/SIDA, les filles agissent souvent comme le personnel soignant de la famille.

Nous avons lancé un programme de lutte contre le VIH/SIDA en 1996 pour protéger les filles contre l’infection et leur donner des connaissances et compétences nécessaires pour faire face à l’infection. Le programme donne aux filles des connaissances et de l’auto-confiance nécessaires pour éviter les comportements à haut risque leur permet ainsi de prévenir d’autres problèmes tels que la grossesse chez les adolescentes, l’avortement, les complications sanitaires liées à l’avortement et les responsabilités précoces. Les filles participant au programme acquièrent également des compétences en conseil.

Ces activités du club ont eu des résultats positifs pour la scolarisation des filles, notamment des taux d’attrition plus faibles, des taux de grossesse plus faibles chez les écolières, des résultats scolaires améliorés et une réduction de la violence contre les filles à l’école.

Les clubs de filles sont actifs au Bénin, au Burundi, au Tchad, aux Comores, au Gabon, au Ghana, au Libéria, au Malawi, au Mozambique, en Namibie, au Sénégal, en Sierra Leone, au Swaziland, au Togo, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

Clubs de Mères

Les clubs de mères jouent un rôle important en encourageant l’accès, la rétention et la performance des filles à l’école.

Ces groupes suivent les filles qui ne vont plus à l’école et les reconnectent aux écoles grâce à des orientations et à des conseils. Ils facilitent également les groupes d’étude, des leçons de tutorat et des programmes de mentorat pour les filles, contribuant ainsi à leur rétention et leur performance.

Les clubs de mères organisent des cours d’alphabétisation et de formation professionnelle pour les femmes. Ces dernières sont formées à la gestion des petites entreprises et aux activités génératrices de revenus et reçoivent des capitaux de démarrage pour lancer des micro-entreprises. Les revenus de ces micro-entreprises permettent aux femmes de supporter le coût de l’éducation de leurs enfants.

Les compétences et la confiance acquises au sein des clubs de mères permettent aux femmes de participer efficacement aux associations de parents et aux initiatives communautaires et de devenir des leaders communautaires.

Les clubs de mères sont actifs en Gambie, au Libéria, au Malawi et en Zambie.

Enseignement Technique et Formation Professionnelle (ETFP)

Afin de relever les défis liés à l’éducation des filles dans les situations post-conflit, nous avons lancé une intervention visant à autonomiser les filles grâce à l’enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP) au Burundi, au Libéria et en Sierra Leone.

Le projet vise non seulement à former des filles non scolarisées, y compris dans des carrières traditionnellement réservées aux hommes, mais aussi à doter les enseignants de compétences pédagogiques sensibles au genre afin d’influencer l’intégration des questions liées au genre dans les politiques et plans d’ETFP dans chacun des pays.

Le FAWE crée également des opportunités pour les filles non scolarisées et les femmes sans emploi grâce à l’ETFP au Burkina Faso, au Liberia, à Madagascar, au Malawi, en Namibie, au Nigéria, en Sierra Leone et en Ouganda. Cette formation leur permet d’établir des activités génératrices de revenus et d’améliorer leurs conditions de vie.

Les Opportunités pour les Mères Adolescentes

La grossesse chez les adolescentes est une cause majeure du décrochage scolaire des filles. Le plaidoyer du FAWE a abouti à l’adoption d’une politique de réintégration permettant ainsi aux écolières qui tombent enceintes de reprendre leurs études après l’accouchement, dans le but de surmonter les défis associés aux grossesses chez les adolescentes et d’améliorer leurs conditions de vie grâce à une éducation efficace.

Le FAWE soutient également les mères adolescentes au Malawi et en Namibie à travers la sensibilisation et la formation aux compétences de vie, à l’apprentissage expérientiel, au VIH/SIDA, à la violence sexiste et à la santé reproductive. Une telle formation a motivé les mères adolescentes à poursuivre leurs études malgré le fait qu’elles aient des enfants.

Adoptée au Botswana (pays non membre du FAWE) en 1994, la politique de rentrée préconisée par le FAWE a également été adoptée au Burkina Faso, en Éthiopie, au Ghana, en Guinée, au Kenya, au Malawi, en Namibie, au Nigéria, en Tanzanie (Zanzibar), en Ouganda et en Zambie.

Les Cours d’Apprentissage et de Rattrapage

Afin d’améliorer la performance scolaire des filles, nous organisons des cours de rattrapage grâce auxquels les filles sont formées pour aborder des sujets difficiles et sont assistées dans la préparation aux examens de fin d’études.

Des cours de rattrapage sont organisés au Gabon, en Namibie, au Sénégal, au Togo, en Zambie et au Zimbabwe.

Éducation Non Formelle

Nos programmes d’éducation non formelle ouvrent des portes à l’apprentissage pour les femmes et filles qui ne pourraient pas accéder à l’éducation formelle en raison de l’âge, des horaires de travail, des difficultés financières, du transport, des contraintes sociales, de la maladie ou des responsabilités familiales.

Les femmes bénéficiaires en particulier sont dotées de capacités d’alphabétisation et d’autres compétences, d’outils et de ressources pour soutenir l’apprentissage de leurs enfants et pour pratiquer l’égalité des sexes parmi leurs enfants. Ces femmes sont de plus en plus impliquées dans des campagnes d’information de porte à porte, encourageant d’autres parents à inscrire leurs filles à l’école et militant pour le droit des filles à l’éducation.

Des activités d’éducation non formelle sont menées au Burkina Faso, en Guinée, au Kenya et au Libéria.