Bien que de grands progrès aient été faits pour améliorer la participation des filles dans le secteur de l’éducation, des difficultés subsistent en termes d’accès, de rétention et de performance des filles. Parmi les obstacles qui existent dans la majorité des pays africains figurent la pauvreté, les attitudes et pratiques négatives de longue date avec des conséquences telles que les mariages précoces, la mauvaise gestion de la maturation sexuelle, l’impact du VIH / SIDA sur les ménages, les grossesses chez l’adolescente et la marginalisation des filles.
En outre, les environnements scolaires non sensibles au genre ainsi que le manque de d’égalité des sexes dans la prestation de l’éducation affectent négativement la participation des filles à l’éducation. Cela se traduit par des taux élevés d’abandon et de redoublement ainsi que par une piètre performance des filles dans toutes les matières, particulièrement en mathématiques, en sciences et en technologie.
Nous croyons que l’amélioration de la rétention et de la performance pour les filles exige la transformation des écoles ordinaires en environnements sensibles au genre visant à donner aux filles les compétences nécessaires afin de les aider à surmonter les diverses formes de discrimination et d’inégalités entre les sexes auxquelles elles sont confrontées. Nous avons développé des interventions visant à offrir de meilleures opportunités éducatives aux filles et à transformer positivement l’environnement dans lequel les filles étudient. Nous travaillons également à l’intégration des meilleures pratiques issues de ces interventions dans les systèmes et pratiques éducatifs nationaux.