Comment une session du FAWE recompose le code de l'avenir des jeunes femmes

Lors de la récente réunion des partenaires du Mastercard Foundation Scholars Program, un plan architectural d'un genre différent a été élaboré - un plan pour l'esprit et l'avenir des jeunes femmes africaines. Et les principaux architectes de ce moment charnière étaient le FAWE.

Représenté par Naomi Kamitha, Chargée de programme, et Kossi Tsenou, Chargée de communication, la présence du FAWE était une déclaration d'intention. Alors que l'ensemble des participants s'intéressait à l'important travail de transformation de l'éducation, le duo du FAWE a donné un cours magistral sur une méthodologie spécifique et puissante : La conception centrée sur les jeunes femmes.

Kamitha, dépassant le rôle traditionnel de déléguée, a pris la parole non seulement pour s'exprimer, mais aussi pour faciliter un remaniement fondamental. Sa session a posé une question radicale, mais évidente : Et si les systèmes éducatifs n'étaient pas simplement rendus accessibles aux jeunes femmes, mais étaient méticuleusement conçus autour d'elles ? C'est là le cœur de la conception centrée sur les jeunes femmes, une philosophie qui va au-delà de l'inclusion en tant que case à cocher et qui fait de l'autonomisation un principe architectural.

L'idée qu'elle a partagée est que les environnements d'apprentissage équitables ne sont pas accidentels ; ils sont construits avec intentionnalité. Cette approche tient compte de tous les éléments, du CONTENU du programme et des styles pédagogiques aux protocoles de sécurité et aux voies de leadership, le tout à travers le prisme unique de l'expérience, des aspirations et des défis d'une jeune femme. Il ne s'agit plus de construire des portes et d'espérer qu'elles les franchissent, mais de concevoir l'ensemble de la structure avec elles.

Tandis que Kamitha définissait le cadre interne, le rôle de Tsenou était de renforcer la structure, en veillant à ce que le récit puissant de cette méthodologie soit communiqué pour mobiliser l'action et modifier les perceptions. Ensemble, ils ont formé une synthèse puissante de la stratégie et de l'histoire.

Il ne s'agissait pas d'une simple session de conférence. Il s'agissait d'une déclaration selon laquelle l'autonomisation des jeunes femmes n'est pas un acte de charité, mais un défi de conception. Le FAWE part du principe que lorsqu'on intègre les voix les plus marginalisées dans le processus de conception, on ne se contente pas de créer des solutions pour elles, mais on débloque des innovations qui élèvent des systèmes entiers. Le changement, selon le FAWE, ne commence pas dans la salle de classe, mais dans la salle de planification.

En présentant cette méthodologie sur une scène panafricaine, le FAWE a réussi à planter la graine d'une transformation plus profonde. Il a démontré que l'avenir de l'éducation sur le continent ne dépend pas seulement d'un plus grand nombre de bourses ou d'écoles, mais d'une conception plus intelligente, plus réactive et plus courageuse, dans laquelle chaque jeune femme ne se considère pas comme une invitée, mais comme la pierre angulaire.

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