Le Forum des éducatrices africaines (FAWE) a participé à la 80ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) qui s'est tenue à New York, aux Etats-Unis, réaffirmant son leadership en tant que voix régionale pour une éducation inclusive et sensible au genre à travers l'Afrique. La délégation du FAWE, dirigée par la Directrice exécutive Dr. Martha Muhwezi, la Responsable principale du plaidoyer et des partenariats Catherine Asego, et la Responsable principale des programmes Emily Gumba, s'est engagée dans plusieurs dialogues de haut niveau, forums politiques et réunions de partenariat visant à faire avancer le Plan stratégique 2024-2028 de l'organisation.
La participation du FAWE visait à influencer l'agenda mondial de l'éducation et du développement, à présenter des modèles évolutifs et fondés sur des données probantes pour l'éducation des filles, et à renforcer les partenariats stratégiques et les efforts de mobilisation des ressources. Cet engagement est intervenu à un moment charnière, alors que le monde s'approche de la dernière ligne droite vers les Objectifs de développement durable 2030 et intensifie les appels à l'augmentation des investissements dans l'éducation.
Au cours de l'Assemblée générale des Nations Unies, le FAWE a participé activement aux événements parallèles liés à l'Agenda 2063 et à la Stratégie continentale pour l'éducation en Afrique (CESA 2026-2035). Parmi les principaux engagements, on peut citer le Colloque de l'Union africaine sur l'engagement de la diaspora, qui a exploré les réparations, la justice et le développement inclusif. Le FAWE a mis l'accent sur le rôle de l'éducation transformatrice en matière de genre en tant que voie vers la justice et la transformation sociale, en renforçant le lien entre l'éducation, l'équité et l'autonomisation.
Lors de la réunion mondiale de l'UNGEI sur l'éducation transformatrice en matière de genre, le FAWE a codirigé une session sur le développement d'indicateurs d'éducation transformatrice en matière de genre, partageant son expertise régionale en matière de pédagogie sensible au genre, de développement professionnel des enseignants et de plaidoyer politique. L'organisation a également participé à la table ronde sur l'Accélérateur pour le changement des normes de genre dans l'éducation, soulignant l'importance des données, des preuves et des récits partagés dans le changement des normes de genre au sein des systèmes éducatifs.
Dans le cadre des discussions sur les partenariats, le FAWE a rencontré l'UNGEI, l'UNICEF, Echidna Giving, l'ADEA et le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) afin d'explorer de nouvelles voies de collaboration, de financement et d'influence politique. Le FAWE a également participé à des conversations mondiales sur l'innovation et la durabilité, y compris des sessions organisées par l'UNFPA, Girls Not Brides, et Equimundo, où l'accent a été mis sur l'élimination du mariage des enfants, la promotion de masculinités positives, et la mise à l'échelle de solutions locales pour un développement inclusif.
L'engagement du FAWE à l'AGNU 80 a renforcé sa visibilité en tant que partenaire africain de confiance et leader d'opinion dans la promotion de l'égalité des sexes et de l'éducation des filles. Les principaux résultats comprennent des collaborations renouvelées avec les réseaux mondiaux de l'éducation, des partenariats renforcés avec les parties prenantes africaines et internationales, et un engagement plus profond à intégrer les compétences numériques, l'innovation et le leadership transformateur en matière de genre dans sa programmation.
A l'avenir, le FAWE s'appuiera sur l'élan donné par l'Assemblée générale des Nations Unies pour :
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Amplifier le plaidoyer en faveur d'un financement équitable et durable de l'éducation.
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Développer les partenariats par le biais de plateformes à venir telles que la Triennale de l'ADEA et la Conférence internationale des filles 2026.
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Développer les initiatives axées sur l'innovation qui permettent aux filles de devenir des leaders, des innovateurs et des acteurs du changement.
Grâce à ces efforts, le FAWE continue de défendre un mouvement éducatif transformateur où les filles africaines ne se contentent pas d'apprendre, mais dirigent.